Abolir le crime, sourire aux assassins : la recette de la société du bonheur selon Geoffroy de Lagasnerie

Abolir le crime, sourire aux assassins : la recette de la société du bonheur selon Geoffroy de Lagasnerie

Eugénie Bastié plonge dans les propos controversés d'un philosophe de la gauche radicale, Geoffroy de Lagasnerie. Publié dans Libération, son entretien propose une idée pour le moins surprenante : abolir purement et simplement la notion de crime. Geoffroy
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vor 11 Monaten

Eugénie Bastié plonge dans les propos controversés d'un
philosophe de la gauche radicale, Geoffroy de Lagasnerie. Publié
dans Libération, son entretien propose une idée pour le moins
surprenante : abolir purement et simplement la notion de crime.


Geoffroy de Lagasnerie, qualifié d'« aristocrate à capuche »
vivant dans les beaux quartiers, se lance dans une entreprise
qu'il décrit lui-même comme une « destruction de nos repères
culturels et de construction d'une nouvelle morale ». Son ennemi
? Le punitivisme, c'est-à-dire le fait de réprimer les crimes et
les délits.


Selon le philosophe, il faudrait remplacer la notion de crime par
celle de « blessure », à l'image de la médecine où l'on ne
cherche pas à punir celui qui nous a transmis une maladie. Plutôt
que de punir le coupable, mieux vaudrait se concentrer sur la «
guérison » de la victime. Une comparaison qui laisse perplexe,
surtout lorsqu'il s'agit de crimes graves comme le meurtre ou le
viol.


Geoffroy de Lagasnerie admet tout de même qu'il faut garder des
prisons, mais des prisons « non punitives », où règnerait un «
principe de non-cruauté » et où les détenus ne seraient pas
privés de liberté sexuelle, de communication ou de vie sociale.
Une sorte de « Club Med » carcéral, en somme.


Interrogé sur le terrorisme, le philosophe affirme que la mort de
Samuel Paty n'est qu'un « assassinat » et qu'il ne faut pas la «
sur-signifier ». Selon lui, le terme de « terrorisme » n'est que
celui utilisé par les djihadistes eux-mêmes pour qualifier leurs
actes. La solution ? La bienveillance et la lutte contre le
racisme, qui permettraient de « déradicaliser » les terroristes.
Un raisonnement pour le moins surprenant.


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