Affaire Hit Radio : Momo Condamné à Quatre Mois de Prison Ferme en Appel
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vor 1 Jahr
L’affaire de la diffusion d’un vol fictif sur les ondes de Hit
Radio a pris une nouvelle tournure avec la condamnation en appel de
l’animateur Mohamed Bousfiha, plus connu sous le pseudonyme de
Momo. La Cour d'appel de Casablanca, sous la présidence du juge
Hicham Bahar, spécialisé dans les affaires de presse et d’édition,
a rendu son verdict ce lundi, confirmant la peine de quatre mois de
prison ferme infligée à Momo.Un canular qui tourne malLes
événements remontent au 22 mars dernier, pendant le célèbre
programme "Momo Ramadan Show", une émission très suivie pendant le
mois sacré du Ramadan. Un auditeur participant en direct avait
prétendu être victime d’un vol à l’arraché de son smartphone alors
qu’il discutait avec Momo. Le prétendu vol a suscité une vive
réaction de l’animateur, qui a annoncé sur les ondes qu’il
offrirait un nouveau téléphone à la victime.Cependant, après une
enquête approfondie, les autorités ont découvert que l’incident
n’était qu’une mise en scène. La prétendue victime, qui s’était
présentée sous le nom de Marouane, s’appelait en réalité Mustapha.
Ce dernier, ainsi que deux autres complices, dont l'accusé
principal Amine S., avaient orchestré ce faux vol.Le procès et ses
conséquencesLa chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca
a non seulement confirmé la condamnation de Momo, mais a également
statué sur le sort des deux autres accusés impliqués dans
l’affaire. Amine S., initialement condamné à cinq mois de prison
ferme, a vu sa peine réduite à quatre mois. Mustapha, quant à lui,
a déjà purgé sa peine initiale de trois mois de prison ferme.Outre
les peines d’emprisonnement, la cour a statué sur des
indemnisations civiles. Amine et Mustapha ont été condamnés à payer
solidairement une indemnité de 25 000 dirhams à Hit Radio,
reconnaissant ainsi le préjudice subi par la station en raison de
cette fausse information diffusée à grande échelle.Les déclarations
du parquet et de la défenseLors de l’audience, le représentant du
parquet a souligné la gravité de l’affaire, affirmant que Momo
était le principal instigateur de cette mise en scène. Selon le
substitut du procureur général, cet acte prémédité a non seulement
trompé de nombreux auditeurs mais a également porté atteinte à la
crédibilité des institutions de sécurité publique. La diffusion du
faux vol, en direct et devant un large auditoire, a été perçue
comme une attaque contre les forces de l’ordre, les accusant de ne
pas avoir réagi face à un crime inexistant.De son côté, Momo a nié
toute complicité avec les accusés. Devant le tribunal, il a insisté
sur le fait que ses émissions avaient pour seul objectif de
divertir le public, et qu’il n’avait jamais cherché à accroître son
audience par des moyens fallacieux. Il a souligné que son intention
était simplement de proposer des contenus légers et engageants,
sans intention de tromper ou de manipuler ses auditeurs.Le contexte
légalMohamed Bousfiha avait initialement été poursuivi par le
tribunal de première instance d’Aïn Sebaa en liberté provisoire,
après avoir payé une caution de 100 000 dirhams. Il était accusé de
participation à l’injure et de diffusion d’informations qu’il
savait être fausses. Ses co-accusés ont également été poursuivis
pour fabrication d’un crime fictif et outrage à une autorité
publique.Impact e de l’honnêteté dans le paysage médiatique. Elle
sert également de rappel sévère aux personnalités publiques sur les
conséquences des actes qui peuvent porter atteinte à la réputation
des institutio'ns et tromper le public.Cette affaire pourrait bien
entraîner des changements significatifs dans la manière dont les
émissions de radio sont produites et réglementées, afin de prévenir
de tels incidents à l’avenir. Pour Momo, cette condamnation marque
un moment charnière dans sa carrière, posant des questions sur son
retour potentiel sur les ondes après avoir purgé sa peine.
Radio a pris une nouvelle tournure avec la condamnation en appel de
l’animateur Mohamed Bousfiha, plus connu sous le pseudonyme de
Momo. La Cour d'appel de Casablanca, sous la présidence du juge
Hicham Bahar, spécialisé dans les affaires de presse et d’édition,
a rendu son verdict ce lundi, confirmant la peine de quatre mois de
prison ferme infligée à Momo.Un canular qui tourne malLes
événements remontent au 22 mars dernier, pendant le célèbre
programme "Momo Ramadan Show", une émission très suivie pendant le
mois sacré du Ramadan. Un auditeur participant en direct avait
prétendu être victime d’un vol à l’arraché de son smartphone alors
qu’il discutait avec Momo. Le prétendu vol a suscité une vive
réaction de l’animateur, qui a annoncé sur les ondes qu’il
offrirait un nouveau téléphone à la victime.Cependant, après une
enquête approfondie, les autorités ont découvert que l’incident
n’était qu’une mise en scène. La prétendue victime, qui s’était
présentée sous le nom de Marouane, s’appelait en réalité Mustapha.
Ce dernier, ainsi que deux autres complices, dont l'accusé
principal Amine S., avaient orchestré ce faux vol.Le procès et ses
conséquencesLa chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca
a non seulement confirmé la condamnation de Momo, mais a également
statué sur le sort des deux autres accusés impliqués dans
l’affaire. Amine S., initialement condamné à cinq mois de prison
ferme, a vu sa peine réduite à quatre mois. Mustapha, quant à lui,
a déjà purgé sa peine initiale de trois mois de prison ferme.Outre
les peines d’emprisonnement, la cour a statué sur des
indemnisations civiles. Amine et Mustapha ont été condamnés à payer
solidairement une indemnité de 25 000 dirhams à Hit Radio,
reconnaissant ainsi le préjudice subi par la station en raison de
cette fausse information diffusée à grande échelle.Les déclarations
du parquet et de la défenseLors de l’audience, le représentant du
parquet a souligné la gravité de l’affaire, affirmant que Momo
était le principal instigateur de cette mise en scène. Selon le
substitut du procureur général, cet acte prémédité a non seulement
trompé de nombreux auditeurs mais a également porté atteinte à la
crédibilité des institutions de sécurité publique. La diffusion du
faux vol, en direct et devant un large auditoire, a été perçue
comme une attaque contre les forces de l’ordre, les accusant de ne
pas avoir réagi face à un crime inexistant.De son côté, Momo a nié
toute complicité avec les accusés. Devant le tribunal, il a insisté
sur le fait que ses émissions avaient pour seul objectif de
divertir le public, et qu’il n’avait jamais cherché à accroître son
audience par des moyens fallacieux. Il a souligné que son intention
était simplement de proposer des contenus légers et engageants,
sans intention de tromper ou de manipuler ses auditeurs.Le contexte
légalMohamed Bousfiha avait initialement été poursuivi par le
tribunal de première instance d’Aïn Sebaa en liberté provisoire,
après avoir payé une caution de 100 000 dirhams. Il était accusé de
participation à l’injure et de diffusion d’informations qu’il
savait être fausses. Ses co-accusés ont également été poursuivis
pour fabrication d’un crime fictif et outrage à une autorité
publique.Impact e de l’honnêteté dans le paysage médiatique. Elle
sert également de rappel sévère aux personnalités publiques sur les
conséquences des actes qui peuvent porter atteinte à la réputation
des institutio'ns et tromper le public.Cette affaire pourrait bien
entraîner des changements significatifs dans la manière dont les
émissions de radio sont produites et réglementées, afin de prévenir
de tels incidents à l’avenir. Pour Momo, cette condamnation marque
un moment charnière dans sa carrière, posant des questions sur son
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