Talès : " Pour être franc, je n'avais pas prévu d'être coach tout de suite."

Talès : " Pour être franc, je n'avais pas prévu d'être coach tout de suite."

Rémi Talès : " Pour être franc, je n'avais pas prévu d'être coach tout de suite."
54 Minuten
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Le podcast qui décrypte l’actualité du rugby

Beschreibung

vor 4 Jahren

Comme beaucoup le savent, j’ai eu la malchance de ne pas jouer
une seule finale de mon club, Le Stade français. Mais peu savent
aussi que ça n’est pas 6 finales, mais bien 7 que j’ai loupées
dans ma carrière : 4 finales de championnats, 2 de Coupe d’Europe
et une de ProD2 avec le Racing le 21 juin 2008.


Ce jour-là, en costard dans les tribunes, comme à mon habitude,
je regardais cette armada francilienne bleue et blanche avec une
flopée de grands noms : Bibi Auradou, Michel Dieudé,
Augustin Pichot, Thomas Lombard, Jonathan Wisniewski, jeff Dubois
Sireli Bobo, Lo cicero et Festuccia. On était armé pour jouer le
top 14 et pourtant, c’est bel et bien Mont de Marsan qui a
atteint le Saint Graal ce jour-là. Il y avait un groupe d’un côté
et une équipe de potes de l’autre avec les Julien Tastet les
Benat Arrayet et surement le plus connu à l’époque : Laurent
Travigny dit “la Trave” !


13 ans plus tard, et même si on n’est qu’à la moitié de la
saison, je revois dans le Mont de Marsan de Rémi Tales cet état
d’esprit, ce côté désinvolte d’une équipe qui ose tout, qui
s’amuse, qui joue et surtout qui continue à représenter ce truc à
la David contre Goliath coûte que coûte. C’est humain, c’est
accessible, ça sent la tradition, le terroir avec une touche de
modernité calée entre la Casa de Papel et les Peaky Blinders. Le
mec est quand même arrivé en canasson au club suivi de son équipe
pour le dernier match du bloc avant les fêtes ! Faut avoir
l’audace d’arriver déguisé. C’est magique ! Moi j’ai trouvé
ça classe !


Rémi Talès et Julien Tastet, deux joueurs emblématiques du club,
en sont les entraîneurs aujourd’hui. 


Même si je dois toujours aller déguster avec Julien quelques
liqueurs d’Armagnac au domaine de Marquesto (“J’ai pas oublié
Julien”), je connais moins Rémi Talès et j’avais envie d’aller
gratter un peu parce qu’il faut dire que l’homme
m’intrigue. 


Rémi a été formé dans ce club mythique et, après une énorme
carrière qui l’a fait voyager de La Rochelle à Castres, en
passant par le Racing avec à la clé une vingtaine de sélections
en équipe de France (24 en tout) et surtout deux Brennus, il
décide de finir sa carrière dans son club formateur après 18 ans
de bons et loyaux services ! 


Personnellement, j’ai suivi en tant qu’amateur de rugby la
carrière de Rémi et chapeau parce que pour un petit gars des
Landes qui est devenu l’un des leaders du titre de 2013 avec
Castres face à l'armada toulonnaise de l’époque, se faire une
coupe du monde en 2015, aller soulever le bouclier au Campenou en
2016 avec le Racing et revenir au bercail après ce sacré voyage,
ça force l’admiration !


Heureux de pouvoir connaître enfin l’homme derrière le maillot et
maintenant derrière la casquette d’un Mont de Marsan qui survole
la ProD2. Bienvenue Rémi dans Poulain Raffute !


Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et
Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et
réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport.


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