#10 - Trouble du développement intellectuel et autodétermination

#10 - Trouble du développement intellectuel et autodétermination

Dernier épisode de cette première saison!!  Restranscription par écrit: ici (https://drive.google.com/file/d/153HQw5LWBDuzR91NzSczhmNnPUoVugPn/view?usp=sharing)    Historiquement, on a souvent abordé la question de l'autodétermination pour les personn...
12 Minuten

Beschreibung

vor 3 Jahren

Dernier épisode de cette première saison!! 


Restranscription par écrit: ici 


 


Historiquement, on a souvent abordé la question de
l'autodétermination pour les personnes vivant avec une déficience
intellectuelle, notamment aux Etats Unis dans les années 90 avec
des programmes d'intervention spécifique.  


 


Pour les personnes avec une déficience intellectuelle, tout le
défi va être de développer la composante de l'empowerment, du
pouvoir d'agir, de la perception du pouvoir d'agir.
 Certaines attitudes d'infantilisation pour ces personnes
peuvent exister encore aujourd'hui, notamment lorsqu'il est
évoqué le fait que la personne a un "âge mental" d'un enfant de 3
ans. Evidemment la perception que l'on aura de cette personne, le
risque, c'est d'être considéré comme un enfant. La notion
d'accompagnement d'une personne déficience intellectuelle devient
extrêmement importante pour une personne avec déficience
intellectuelle. Par exemple lorsque l'on accompagne quelqu'un, on
respecte le rythme de la personne, en lui laissant le temps de
choisir, de faire ses choix. il y a une tendance de faire à la
place de, de faire une prise en charge pour elle: c'est un risque
car la personne va s'habituer à ce que
l'on fasse pour elle. La personne s'installera dans la passivité
si on prend en charge: attention au cercle vicieux! S'installe
ainsi un système de dépendance de la personne avec déficience
intellectuelle auprès de l'accompagnant.  


 


Souvent les personnes avec DI viennent valider des comportements,
ou des décisions auprès de l'adulte. Le professionnel doit
toujours veiller à ne pas renforcer ces comportements. La
personne doit apprendre à s'autoréguler elle-même. la personne
doit apprendre à s'autodéterminer. la personne doit se poser les
bonnes questions. Martin prend ici plusieurs exemples. Plutôt de
donner des réponses à la personne, on va lui donner des questions
pour qu'elle puisse prendre conscience de son comportement ou de
ses choix.  


 


Comment fait-on quand les personnes nous font des demandes que
nous jugeons irréalistes? 


Bien évidemment la facilité serait de dire à la personne que ce
n'est pas possible. Le risque c'est que la personne pense que le
choix a été fait par l'accompagnateur et non par la personne
elle-même. C'est donc à cause de lui si je ne peux pas faire tel
ou tel choix.  La posture professionnelle attendue est donc
de repartir de la demande de la personne : on accueille le projet
de la personne dans un premier temps. Ensuite on va chercher les
informations en lien avec son projet et on avance avec elle sur
la compréhension de sa demande.





Pour en savoir plus:





- Campus Formation pour les programmes Agir pour
l'autodétermination 





- Chaire autodétermination et handicap de l'Université du Québec
à trois Rivières





Pour nous écrire c'est ici!  


Très bonne écoute à tous, on compte toujours sur vous en 2022
pour nous mettre 5 ️ et nous laisser un commentaire sympa
!
    





  





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